Mairie  Saint Laurent-Bretagne

Le nom de Bretagne signifiait alors « britannique » et à cette époque, des campements militaires anglais donnèrent naissance à des villages comme Bretagne d’Armagnac dans le Gers et Bretagne de Marsan dans les Landes. On peut donc penser qu’un campement militaire anglais existait ici aussi.Saint-Laurent-Bretagne est apparu le 16 octobre 1842, lors de la réunion de St Laurent avec Bretagne.

Son nom béarnais est Sent-Laurenç-Bretanha.

Le nom des habitants de ce village reste encore à trouver, une rivalité entre les deux quartiers de Saint Laurent et de Bretagne a été très forte jusqu’à la fin du XXéme siècle ou l’on était saint-laurentin ou breton suivant le lieu de résidence.

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Histoire

Quelques vestiges, aujourd’hui disparus, ont laissé apparaitre les traces de constructions situées de part et d’autre du Gabas, à la limite des villages de Bretagne et Gabaston. Ce « bourg » se serait appelé « Balazé », un chemin de Gabaston en porte le nom. Si aucun écrit ne peut confirmer l’existence de ce bourg, des traces de fondations sont visibles par voie aérienne (hors cultures et par temps de sécheresse)

Paul Raymond (archiviste paléographe du XIXe siècle) note qu'en 1385, Saint-Laurent comptait sept feux (foyers) et Bretagne six. Saint-Laurent, Gabaston et Bretagne ne formaient alors qu'une seule paroisse, qui dépendait du baillage de Pau. Il y avait une abbaye laïque à Bretagne, recensée en 1674. La commune faisait partie de l'archidiaconé de Vic-Bilh, qui dépendait de l'évêché de Lescar et dont Lembeye était le chef-lieu.

En 1789, quelques mois avant la Révolution Française, le dernier seigneur de Bretagne a été assassiné par des brigands, il n’en reste que la pierre tombale avec ses armoiries sculptées, visible dans le sol de l’église de Bretagne. Le château, dont il ne reste aucune trace, était situé au quarter Marlère.

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Le 16 Octobre 1842, Bretagne fusionne avec Saint-Laurent pour former la nouvelle commune de Saint Laurent-Bretagne.

Cette fusion est restée uniquement administrative pendant plus d’un siècle, Saint Laurent et Bretagne ayant chacun son école, son église et son cimetière. Administrativement, chaque quartier avait son bureau de vote et ses conseillers municipaux dont le nombre était proportionnel à la population de chaque quartier, ce qui a conduit à avoir un Maire issu du quartier Saint Laurent qui était plus peuplé, le quartier Bretagne récupérant le poste d’adjoint en compensation. Cette séparation des quartiers  pendant plus d’un siècle a conduit à des rivalités et des petites batailles dignes de « la guerre des boutons »

Seul le curé était commun aux deux quartiers et il logeait au presbytère de Saint Laurent jusqu’aux années 60 avec le départ à la retraite de l’abbé LABAN. La paroisse a ensuite été rattachée à celle de BARINQUE – HIGUERES-SOUYE avec l’abbé SANSON puis à celle de MORLAAS.

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Patrimoine religieux

Les églises, St Laurent, au quartier du même nom et St Pierre au quartier Bretagne sont du XIXème siècle avec le rajout d’un clocher carré en 1935 en lieu et place du clocher fronton d’origine.

Le presbytère, après restitution à la commune, a été loué en l’état quelques années avant d’être transformé en deux logements sociaux en 2011.

Scolarité

Saint Laurent et Bretagne ont eu leur école primaire (classe unique) jusqu’en 1973, année ou l’école de Saint Laurent a été fermée avec le départ à la retraite de madame CASTAGNET. Le regroupement avec l’école de Bretagne a été difficile pour quelques-uns ne voulant pas de scolarisation chez  « l’ennemi Breton » et préférant aller ailleurs, petites querelles qui ont finalement vite disparu avec le regroupement scolaire avec la commune voisine de RIUPEYROUS et la mise en place d’un ramassage scolaire et d’une cantine.

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Démographie

Le nombre d’habitants de la commune a connu un maximum de 565 habitants en 1856 avant de décroître régulièrement jusqu’en 1975 avec 278 habitants seulement, suivie d’une croissance constante qui nous emmène à un total de 437 habitants en 2017.

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